CARAVANE


Au crépuscule quand les caravanes passent,
qu'on entend peu à peu les guitares s'éloigner,
ces silhouettes dont les pourtours dansaient encore,
et qu'on ne revoyait dès lors
le solstice d'été montrer le bout de son nez,

et ces costumes d'apparat brodés au fil des voyages,
et ces centaines de jouaillerie,
y'en avait jamais assez
ces milles chants aux couleurs excquises,
On eu cru entendre à travers mers et vallées
de puissantes odes destinées aux terres promises
qu'ils n'auraient jamais voulu quitter

Car vivre en caravane,
c'est toucher du bout des doigts la liberté,
admettre l'existence des frontières
sans jamais pour autant s'y arrêter,
vivre en caravane
c'est accepter d'la vie qu'elle n'est pas idylle,
mais qu'les p'tites galères du quotidien,
ne sont jamais irréversibles

Lorsque la Lune Rousse
se pointe à ma fenêtre j'y tend l'oreille
écouter le lointain nous ramener
sa musique d'antan
c'est toujours à ce moment
qu'le fait de vivre pour moi n'a pas son pareil
et que le fait de vouloir les rejoindre également
écoute les tambours de mon coeur battent la chamade
De ne pas pouvoir vous conter mes envies inéffables
vous auriez dû les voir fidèles aux plus beaux poèmes
les bohémiens s'agitent
on les entend maintenant en dessous des tonnelles
ils chantent leur départ
et leur promesse de peut etre un jour revenir
mais de vous a moi mesdames et messieurs
je sais à quoi m'en tenir

Car vivre en caravane,
c'est toucher du bout des doigts la liberté,
admettre l'existence des frontières
sans jamais pour autant s'y arrêter,
vivre en caravane
c'est accepter d'la vie qu'elle n'est pas idylle,
mais qu'les p'tites galères du quotidien,
ne sont jamais irréversibles