LES COSTARDS
Oh messieurs les costards
									  Je vous dédie mes peines
									  De devoir dire un jour à mes gamins
									  Qu'on leur passera les chaînes
									  Vous avez fait de ce monde
									  Un trottoir sans fin
									  Où l'Homme afin de réaliser ses rêves
									  Doit faire le tapin
									  Oh messieurs les costards
									  Je vous dédie ma haine
									  De vous voir détruire si bien notre
									  Si belle Terre
									  À coup de fric dans sa gueule
									  Et ça sans sourciller
									  Et en justifiant vos actes
									  Aux comptes de la mère patrie
									  Costards les costards
									  Les costards costards
									  Les costards costards
									  Les costards
									  Ah ah ah
									  N'ayez pas peur de voir
									  Des hommes en noir
									  Habillés avec une belle petite cravate
									  Qui vous demanderont sûrement
									  Beaucoup beaucoup d'argent
									  Oh messieurs les costards
									  Je vous dédie ma joie
									  De voir un jour tomber toutes vos
									  Ostentations infâmes
									  Malfamés que vous êtes
									  Et puis si vous vous relevez
									  C'est tirés vers le fond
									  La corde au cou 
									  Que j'aimerais vous voir rester
									  Oh messieurs les costards
									  Je vous dédie mon temps
									  À travers celui-ci on prend des rides
									  Mais on ne perd pas nos convictions
									  Vous pouvez faire appel à vos sbires
									  Et puis tout cramer
									  Fervents acteurs de la répression
									  C'est la désunion que vous cultivez
									  Costards les costards
									  Les costards costards
									  Les costards costards
									  Les costards
									  Ah ah ah
									  Je suis le costard
									  Qui va vous empêcher de dormir tard
									  Payez donnez-moi de l'argent
									  Et je serais votre ami jusqu'à l'infini
									  Oh messieurs les costards
									  Je vous dédie mes peurs
									  Car c'est elles que vous attisez
									  Grâce à vos êtres détracteurs
									  Je vous vois dans mes cauchemars
									  Morts vivants affamés par le vice
									  Et vous cachant derrière vos flics
									  Quand faut faire entendre raison
									  Oh messieurs les costards
									  Je vous dédie mon amour
									  Car vous faites de moi un révolutionnaire
									  Un peu plus chaque jour
									  Mon uniforme n'est pas costard
									  Il est de la couleur de chacun
									  C'est ce qui fait de nous les réels détenteurs
									  Du pouvoir humain
									  Costards les costards
									  Les costards costards
									  Les costards costards
									  Les costards
									
